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Affichage des messages du décembre, 2016

En moutonnant vers Bethléem

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Ces jours-ci, téléguidés par un sympathique compagnon de route (mi- québécois, mi-extraterrestre) échoué à Akatsutsumi, une avalanche de moutons déferle de Tokyo vers Bethléem. Ils sont de tout genre. En carton, en papier de riz, en papier mâché, en plastique, en bois, en métal; certains sont même en laine! Une caravane extrêmement cool. Des gros, des petits, des tendres, des têtus, des grognons, des délicats, des écervelés, des spartiates… Il n’y a pas que des blancs, il y a plein de noirs, plein de bruns, et de toutes les teintes de beige. Plusieurs tirent sur l’ivoire  et ont les yeux bridés. Certains savent où ils vont; d’autres, la tête dans les nuages, regardent à peine où ils mettent les pattes. La plupart ne savent pas pourquoi ils sont en chemin, mais tous cheminent. Et toutes, car il y a autant de moutons au féminin qu’au masculin, des brebis, si l’on veut,  avec des compagnons béliers qui sont gentils aussi. Ce sont les pèlerins du monde. Ils sont nous. Com...

Bernie à la poubelle, Trump à la Maison Blanche

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Aux États-Unis on a levé le nez sur Bernie Sanders. Il avait le défaut d’être ex-hippy, socialiste, juif et honnête homme.  Il était indépendant des banques, de Wall Street, et de tout establishment. Il était plus libre que Trump,  ce grand blondinet qui sait faire des milliards à la manière des vrais riches. Bernie était trop vieux? Allez-y voir! Les jeunes l’adoraient. Il a gagné le vote de la jeunesse. Un vrai tour de force! Ph. Flickr Donkey Hotey Bernie chantait ses quatre vérités à tout le monde. Il avait la langue bien pendue et beaucoup de souffle. Il était vrai dans ses paroles, vrai dans ses gestes, vrai dans ses analyses. Il était libre. Son arme, c’étaient la liberté et la vérité.  La vérité, il la maniait avec clarté sans pour autant  prendre plaisir à rabaisser les adversaires au rang de rats. Il n’offensait personne.   Bernie Sanders était l’espoir d’un réel changement aux USA. Un changement de culture, un changement de struc...

CASTRO LE MYTHIQUE

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                                                                                                                                                               INTERNET                         Il n’y a pas de bons oppresseurs ni de mauvais opprimés. Je ne veux pas t’offenser, Fidel, mais je me demande bien comment tu as pu te laisser dépasser par Nelson Mandela.   Vivre sous l’apartheid en Afrique du Sud n’était pas rose. C’était aussi dur, sinon plus, que de survivre dans un Cuba devenu le grand bordel des Ét...